La carte du monde - Jane Hamilton
Auteur: Jane Hamilton
Editions: L'Archipel (Archipoche)
Date de publication: 2018 (1ére publication en 1999)
Nombre de pages: 571 pages
Genre: Drame / Contemporain
Titre original: A map of the world (1994)
Note: 4.5/10
Résumé:
Un moment d’inattention, un seul, et une vie peut basculer. Perdue dans la contemplation d’une carte du monde qu’elle avait dessinée jadis, Alice laisse sans surveillance la fille de sa meilleure amie. Lorsqu’elle revient à elle, il est trop tard… Prise dans l’étau de la justice, Alice est gagnée peu à peu par la folie. Le début d’un voyage en enfer, entre remords et rédemption. De ce qui pourrait n’être que le récit d’un accident, Jane Hamilton tisse un récit sur la culpabilité et le pardon qui a bouleversé l’Amérique. Peu d’écrivains ont su évoquer ainsi le sentiment de culpabilité, de trahison, et cette façon dont nos vies peuvent soudain basculer.
Mon avis:
Je tiens, dans un premier temps, à remercier les éditions L'Archipel pour l'envoie de ce livre!
La carte du monde a été pour moi une vraie déception. Je ne m'attendais absolument pas à ça lorsque j'ai commencé cette lecture.
Le résumé évoquait le cheminement vers le pardon après un terrible accident.
Pourtant, le décès de la petite Lizzy n'est pas au centre de ce roman. C'est ce premier point qui m'a déçu. On retrouve sans cesse le point de vue d'Alice mais on évoque à peine les sentiments de la mère de Lizzy.
Pour moi, la promesse d'un récit sur le pardon ne peut pas être tenu si Theresa (la mère de Lizzy) n'est pas un minimum au centre du livre.
Ensuite, la quasi totalité du livre s'intéresse au procés d'Alice face à des accusations d'abus sur mineurs.
Lizzy disparait complétement du livre, Theresa est un personnage ultra secondaire.
Je ne m'attendais pas à ce sujet dans ce livre. On suit Alice en pison, au tribunal et sa famille dans leur reconstruction. Malheureusement, il n'y a pas assez d'émotions.
Je ne me préoccupait pas de l'avenir des personnages car je n'étais attachée à aucun d'entre eux.
Le théme des abus sexuels est très fort, pourtant on ne fait qu'effleurer ce sujet.
Pour ce qui est des personnages, j'ai detesté Alice. Elle se pleint tout le temps, repousse tout le monde, elle est antipathique. Sa belle-mére vient l'aider et elle ne fait que critiquer et ne dis jamais merci. Elle n'aime pas son avocat, se preoccupe à peine de son mari ou de ses enfants. D'ailleurs, elle ne trouve que des points négatifs à sa fille Emma. Je ne l'ai pas vu comme une mére, ni comme une femme. Elle aurait pu jouer un rôle de méchante belle-mére mais surtout pas celui d'une pauvre jeune femme attristée.
Les autres personnages sont à peine détaillés, on se demande ce que le mari fait là, on n'est pas sur de ses sentiments, il a simplement l'air perdu.
Les deux petites filles n'ont le droit à aucune déscription, apparemment elles ne ressentent rien.
Theresa a perdu sa fille mais elle n'est là que pour être l'amie d'Alice...
Enfin, il y a énormemmet de détails dans ce livre, on croule sous les informations. Je me perdais dans les lignes de ce roman. Ces 571 pages ont été très longue. Je ne voyais que des mots s'alignaient.
J'ai été déçu par ce roman, l'idée était excellente mais je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire. Bien évidemment, c'est à vous de vous faire votre propre avis, vous aimerez peut être ce genre de livre!
Bonne lecture!
Citation:
"Je ne savais pas non plus si le pardon lui-même était une entité brillante et légère qui suffisait pour absoudre une personne tout en la délivrant, ou s'il ressemblait plutôt à une nouvelle dette, à une traite sans cesse renouvelée, quel que soit le prix déjà acquitté."
Thème: 5/10 Style: 5/10 Plaisir: 3/10
Note: 4.5/10